Concerne les Rudes, les Motmorts, les Rochefières, les Fols.

I. Enfants légitimes
Les «enfants désirés» portent le nom de famille de leur père et le premier fils sera l'héritier légitime de chaque famille.
   Il est aussi une tradition d'insérer dans le nom d'un garçon la lettre «u» pour lui conférer l’impétuosité d'un Asturien, digne du Démiurge (notons la sonorité du «u» dans chacun de ces deux mots).  

L'éducation d'un enfant asturien commence environ vers les 4 ou 5 ans. À l'âge de 6 on l'initie au combat.

Garçon ou fille, ils seront suivis de près par leurs parents et un Kaplan, qui leur conseillera l'arme la plus efficace après minutieuse observation.  
C'est aussi le Kaplan qui traitera d'enseigner l'importance de la foi. Cette foi n'est pas aveuglante, au contraire, elle permet de voire, et ajoute aux techniques de combat.

II. Bâtards
Ces enfants sont moins privilégiés car ils ne porteront jamais le nom de la famille. Leur éducation est souvent lacunaire et bâclée car les enfants désirés sont généralement plus prometteurs et purs pour servir le Démiurge.
 Leurs éducation militaire est rarement importante, on les garde souvent pour des métiers pénibles.

III. Orphelins, indésirés ou avortements
Une femme qui ne désire pas son enfant peut causer un avortement via des plantes rares, mais le prix est souvent haut: la médecine étant assez basique chez les asturiens, les femmes perdent souvent leur fertilité. Une femme qui cause son propre avortement est mal-vu. Ce pourquoi les orphelins sont assez nombreux.
D'autre part, il n'est pas rare que les orphelins soient adoptés par des parents infertiles.
 Il y a des centres d'orphelinats en chaque grande ville.

Concerne les Grandfroids et les clans nomades du sud sauvage.

I. Enfants légitimes
Les «enfants désirés» sont les promesses d'un meilleur continent, de futurs guerriers robustes; les naissances sont une affaire qui concerne le village tout entier.
   Les clans du Sud sauvage et les Grandfroids sont les seuls pratiquant encore l'ancien rituel. Celui-ci consiste à noyer les nouveaux-nés pour les voire survivre et pour tester leur réelle force. C'est le premier test d'un homme asturien, qu'on appelle baptême.
Les nouveaux-nés filles ne passent pas cette épreuve.
Les nouveaux-nés qui ne résistent pas sont souvent pleurés seulement par leur mère.

II. Bâtards
Ces enfants sont moins privilégiés car ils ne porteront jamais le nom de la famille. Leur éducation est souvent lacunaire et bâclée car les enfants désirés sont généralement plus prometteurs et purs pour servir le Démiurge.
 Eux aussi passent l'épreuve du baptême.

III. Orphelins, indésirés ou avortements

Ils sont plus communs qu'on pense dans ces clans nomades. Les Asturiens étant un peuple très belliqueux depuis des siècles, et où l'hygiène est peu développée, il arrive que beaucoup d'enfants se retrouvent seuls, ou que les femmes perdent leurs enfants.