Contexte
I. L'un sans l'autre.
Démiurge et Déesse s'aimaient depuis le tout début. L'un n'était pas sans l'autre. Le fruit de leur passion créa le monde lorsque le reste n'était, dit-on, que néant.
Une contrée, couverte d'eau, bleue comme le lazuli, calme comme le doux vent qu'ils exhalaient, naquit de leur fusion. C'était l'état le plus pur de la matière, le premiers des grands projets, le début de leur déclin... ils avaient insufflé à cette sphère la magie de l'être.
Mais avec l'amour passionnel venaient bien des engagements. Et les dieux et déesses parlaient souvent sans s'entendre. Et dans leurs moments de frustration, chacun se titillait. Sur cette sphère, ils commencèrent à appliquer leurs lassitudes, leurs idéaux.
II. Au début ils furent deux...
Démiurge et Déesse.
Divins à part entière, mais tout aussi épris par des sentiments propres aux gens communs. Amants, compléments, mais séparés.
Ce fut aux antipodes de la Terre que naquirent deux continents, l'un de la main de l'Homme dieu, Asturien, l'autre du ventre de la Femme Déesse, Léroni. Chacun y développa sa civilisation, cultivant leurs création d'un œil bienveillant, se faisant aimer par leur adorateurs, les peuples divins. Aujourd'hui, les deux continents, si longtemps à la dérive, se touchent quasiment. Les peuples se côtoient avec grande méfiance. Homme et Femme ont toujours parlé de langages différents, et voilà la barrière de l'idiome qui s'élève entre eux. Pourront-ils les dérober? Trouveront-ils quelque chose chez leur second?