Moyenne de vie d'un asturien: 40 ans. Mourir en bataille est normal et si la famille du défunt en pleure, ils en sont jugés égoïstes. C'est un événement honorifique pour les Asturiens, tout comme venir au monde l'est. Ils ne craignent pas la mort dans le sens où ils sont réconfortés à l'idée de rejoindre leur créateur.
I. Les obsèquesLa relation à la mort est sensiblement différente en fonction des territoires, mais elle reste substantiellement la même sur tout le continent des Asturiens, vu leur religion commune à tous. En général, le corps sans vie a droit à des rites que l'on appelle les rites //////.
Quelconque corps reçoit ses rites, si ses proches le jugent digne de cela. Il est question ici de déposer le mort sur un autel, où l'on place, tout autour, le plus grand nombre d'armes en son honneur; forgées spécialement pour l'occasion, elles serviront au défunt de montrer au Démiurge ses aptitudes de guerrier. Le défunt portera pourtant sa propre arme, normalement déposée nettoyée au niveau du ventre.
L'autel reste à la vue de tout le monde, à l'extérieur (place publique) afin que les offrandes se fassent devant tous. L’ascension se fera d'autant plus rapidement.
Les armes ayant déjà versé le sang sont interdites. Un forgeron qui se coupe ou s'y brûle devra recommencer son oeuvre du début et ne devra pas réutiliser le même fer.
Offrir une arme qui ait goûté au sang est signe d'animosité entre l'offreur et le défunt. Ce geste signifie donc que l'on voudrait porter atteinte au défunt dans sa vie auprès du créateur.
Le corps est ensuite brûlé et on jette les cendres à la mer.
II. Mort par combatOn croit dur comme fer que, lors d'une mort en combat, on retrouvera le Démiurge et on pourra débattre avec lui tout type de sujets. On pourra aussi parfaire des techniques de combat et de stratégie.
C'est pourquoi les morts par combat sont honorifiques et les obsèques durent plusieurs jours, selon l'importance du défunt. Il est coutume de faire un banquet
III. Mort par maladieLa superstition générale des Asturiens est qu’une mort par maladie est une punition du Démiurge; c'est une mort considérée pathétique. Mourir dans son lit n'est pas digne d'un asturien.
Sauf pour les entités sages, qui ne prennent pas place au combat.
La famille concernée organise des offrandes pour s’excuser et pour assurer la vitalité du reste de leur lignée.
IV. Mort-néQuand un bébé mort-né ou un bébé n'atteint pas un certain age, on croit témoigner le retour d'un asturien qui n'a pas accepté de mourir et qu'il a voulu forcer son retour sur la terre.
Les rites restent sobres, on n'enterre pas un enfant avec des armes.